contrôledutauxdenatalité

contrôle du taux de natalitéIl est impossible de prédire l’avenir avec certitude. C’est bien la différence principale entre le passé et l’avenir. Le passé est entièrement déterminé et irréversible. L’avenir, par contre, n’est pas entièrement déterminé.En faisant des extrapolations sur base de tendances actuelles, nous pouvons prédire que dans 50 ans la population mondiale atteindra 9 milliard d’individus, mais ce genre de prédictions partent du principe qu’aucun évènement exceptionnel ne se produira entre temps. Il se peut très bien qu’une épidémie, une météorite, ou un gigantesque tremblement de terre décime la population mondiale.

contrôler le processus de reproduction

Mais pourquoi nécessairement penser à des catastrophes, alors qu’il est plus probable que les prédictions des spécialistes soient démenties par les êtres humains eux-mêmes? Depuis le dix-neuvième siècle, l’homme a tenté d’intervenir dans le processus de reproduction. Il devient de plus en plus clair que la reproduction nuit au progrès de la société. Non seulement parce que l’accroissement de la population pose de nombreux problèmes économiques et environnementaux, mais aussi parce que chaque génération a tendance à répéter les bêtises de ses prédécesseurs. Nous sommes arrivés à un point critique du développement de l’Histoire. Il faut impérativement que les générations futures agissent d’une façon plus sensée que celles qui les ont précédées.
Le planning familial a déjà permis de faire de grands progrès en matière de santé et a permis d’améliorer les conditions de vie de millions d’individus dans le monde. Mais en même temps, le système familial et la mythologie qui va avec sont restés intactes, et par conséquent, il n’y a pas eu de changements fondamentaux dans notre mode de reproduction. La communauté scientifique reste très frileuse par rapport à toute étude visant à mieux comprendre le processus de reproduction de l’espèce humaine. Il existe d’ailleurs déjà des lois pour interdire toute tentative de changer la nature humaine par voie génétique. Les scientifiques se sont imposés une sorte de moratoire sur la recherche embryonnaire.

contrôle du taux de natalitéaméliorer les qualités génétiques des enfants pas encore nés

Mais il y a toujours des exceptions et on n’arrête pas le progrès scientifique. Il y a aussi une demande de plus en plus forte de la part du public pour avoir accès à des informations génétiques sur l’état de santé de leurs rejetons. Le nombre croissant de mères célibataires qui désirent à tout prix avoir un enfant inspire les scientifiques à faire de plus en plus de recherches sur le processus de reproduction en général et sur la transformation génétique en particulier. La science est déjà parvenue à cloner des animaux et le clonage humain devrait s’avérer tout aussi faisable. La science arrivera bientôt à créer des matrices artificielles, ce qui permettra de donner naissance à des êtres humains en dehors du corps féminin. La prochaine étape dans l’évolution de l’espèce humaine sera probablement la planification des naissances de la conception à la naissance elle-même. Ceci permettra un investissement génétique optimal et garantira un soin intra-utérin de très grande qualité, ainsi que des soins parentaux de meilleure qualité.

Ce changement permettra de libérer les femmes du fardeau de la grossesse et permettra d’améliorer les qualités génétiques des enfants pas encore nés. Le choix de donner la vie ne dépendra plus de la mère, mais se fera par rapport au bien-être de l’enfant. Cette décision se prendra sur base d’un consensus rationnel sur ce qui constitue une bonne santé et sur ce qui constitue le bonheur.